Voici un texte qu’une amie m’a envoyé récemment et qui a trouvé
tout son sens, sur des évènements qui se sont passés durant l’année 2012.
Pour avoir eu
et vécu cette difficulté à « pardonner » et j’ai décidé d’inviter « mon
passé » à la discussion. Ce n’était pas facile, mais j’ai suffisamment
travaillé sur moi, retrouver qui j’étais.
Je ressentais cette énergie revenue, je me sentais prête.
Pardonner ne veut pas dire oublier, mais se
libérer.
J’ai
ressenti, ce jour là, de la légèreté
de ne plus être « en conflit avec moi-même »
En l’espace de quelques minutes ; «
TouT » ce que je portais, c’est écroulé.
J’étais
légère comme un papillon et forte.
Oui prête à faire vivre mes projets seule, sans
peur et sans colère.
Je souhaite partager ce texte et vous en faire profiter, juste pour l’observer.
Extraits de discours de différents auteurs
Traduits par Vipassanasangha
« Pour pardonner,
Il faut être capable de lâcher les peines du passé, les blessures, la
tristesse.
Bien évidemment ce n'est pas facile et cela demande beaucoup de
courage, mais nous devons travailler sur nos points les plus vulnérables.
Malgré notre chagrin, l'amour est toujours en nous.
Lorsque nous réussissons à pardonner cela nous guérit nous-mêmes
et permet à l'amour de se manifester à
nouveau.
Nous devrons arrêter la lutte et la guerre dans notre propre esprit.
Nous devrons arrêter d'accuser les autres, et avoir le courage de prendre
conscience du contenu de notre esprit, regardez ces peines bien en face, en
ressentir l'amertume, sans vouloir fuir.
Il est très douloureux de se
sentir seul. Quand nous rejetons quelqu'un, nous sommes les premiers à en
souffrir. Quand nous souffrons, nous ne sommes pas suffisamment disponibles
pour voir la souffrance des autres. Nous créons nous-mêmes une barrière, une
séparation et nous isolons. Nous ne pouvons que ressentir solitude, tristesse,
ennui et peur.
En prenant conscience de nos peines, nous pouvons nous en libérer, les
abandonner et nous prenons aussi conscience des peines des autres. Pardonner ne
signifie pas oublier, mais nous donner le droit de garder notre cœur ouvert et recevoir
de l'amour, au lieu de succomber aux feux destructeurs de la colère et de la
haine.
Nous pouvons comprendre que chacun cherche le bonheur, comme
nous-mêmes, que chacun souffre et est la proie du désir, de la souffrance et de
l'ignorance. En général, ceux qui nous blessent souffrent et sont dans la
confusion. Les comprendre, se mettre à leur place, nous aide à pardonner.
L'amour et l'attention nous permettent de sortir de l'engrenage de la peine et
de la colère. Pardonner est un acte d'humanité, c'est mettre le passé de côté,
mettre le passé au passé et ne plus vivre le passé au présent. C'est effacer
les différences entre soi et les autres, arrêter de juger et de condamner.
Nous avons ainsi l'opportunité de voir se refléter nos défauts, comme
dans un éclatant miroir.
Cela nous aide à nous connaître et à nous accepter plus profondément.
Tant que nous ne pardonnons pas, nous continuons à porter et à
transporter les blessures du passé. Notre cœur reste fermé, il continue à
ressentir la peur et la déception. Il est plein d'hostilité, de colère, de
peine et de haine.
Pardonner est une nécessité si nous voulons continuer à vivre et à
être heureux. Le pardon nous transforme, il transforme nos relations et notre
vie. Pardonner ne signifie pas renier les blessures du passé.
C'est un grand soulagement, une libération, un renouveau.
Le pardon est un long et difficile processus. Nous ne pouvons pas nous
forcer à pardonner. Pardonner requiert de la patience. Nous
n'avons pas besoin de nous juger ou de nous punir davantage, mais plutôt
laisser le processus se dérouler à son rythme, et si cela nous est possible ne
plus nous sentir coupable, ce qui nous empêcherait de nous en libérer.
Je rajouterais ce passage de « Krishnamurti »
« Il
faut résoudre ses problèmes à chaque instant pour ne pas avoir à les porter
plus longtemps que nécessaire.
Rester face à la souffrance, la voir sans division, sans fuite.
De cette souffrance alors la passion légitime nait, une énergie pure et énorme nait.
L’histoire des deux moines et de la jeune fille.
Une jeune fille est en pleurs près d’une rivière dont le cours s’est élargi, elle ne peut plus la traverser à pied seule.
Aussi l’un des deux moines lui propose de l’aider à traverser.
Deux heures plus tard, le moine qui était resté en retrait dit à celui qui est venu en aide à la jeune fille. "Vous rappelez vous de nos vœux, nous ne devons pas toucher les femmes" "Ce que vous avez fait n’est pas bien".
L’autre moine lui répond :
Rester face à la souffrance, la voir sans division, sans fuite.
De cette souffrance alors la passion légitime nait, une énergie pure et énorme nait.
L’histoire des deux moines et de la jeune fille.
Une jeune fille est en pleurs près d’une rivière dont le cours s’est élargi, elle ne peut plus la traverser à pied seule.
Aussi l’un des deux moines lui propose de l’aider à traverser.
Deux heures plus tard, le moine qui était resté en retrait dit à celui qui est venu en aide à la jeune fille. "Vous rappelez vous de nos vœux, nous ne devons pas toucher les femmes" "Ce que vous avez fait n’est pas bien".
L’autre moine lui répond :
"il n’y a pas de problème. Cela fait
deux heures que j’ai porté cette femme. Vous vous la portez toujours."
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